5 fautes de syntaxe à éliminer d’urgence !

  • Rédaction
7 minutes
5 fautes de syntaxe à éliminer d’urgence !

En français, nous avons plutôt tendance à prêter attention au choix de l’orthographe et moins à la syntaxe d’une phrase écrite. Il est vrai que certaines fautes de syntaxe sont plus fréquentes et moins facilement détectables à la relecture d’un texte. La syntaxe concerne notamment des mots mal employés, oubliés, voire superflus.

Les professionnels de la rédaction sont tout autant concernés que les autres puisque ces erreurs sont très souvent commises à l’écrit, au point d’être partiellement acceptées par une partie de la population française. De “autant pour moi” à “se rappeler de”, nous vous proposons de découvrir les quelques règles grammaticales qui se cachent derrière 5 erreurs de syntaxe à ne plus commettre.

“Autant pour moi” ou “au temps pour moi” ?

Cette question divise aujourd’hui de nombreux Français puisqu’il est plutôt commun de rencontrer ces deux syntaxes à l’écrit. Pour bien les distinguer, il est important de comprendre le sens de chacune de ces phrases adverbales (sans verbe).

Selon les affirmations de l’Académie française, la forme la plus couramment admise est au temps pour moi. Cette interjection peut être utilisée pour admettre une erreur et s’en excuser, au gré d’une conversation.

Exemple : “J’ai oublié de tondre la pelouse, au temps pour moi.”

Autant pour moi, l’autre forme plus souvent à l’origine d’une faute de syntaxe, permet simplement de demander une même quantité, lors d’une commande par exemple.

Exemple : “P : Je vais vous prendre 2 thés à la menthe. T : Autant pour moi s’il vous plaît.”

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“Allez au” ou “allez chez” ?

“Je vais au coiffeur, ça ne devrait pas durer trop longtemps.”. Vous avez probablement déjà entendu cette phrase quelque part, que cela vienne de votre entourage, de vous ou d’un inconnu. À l’oral, nous sommes nombreux à faire cette erreur de syntaxe tant nous avons l’habitude de l’entendre.

Dans l’exemple cité précédemment, il faudrait en réalité dire “chez le coiffeur” comme cela est aussi le cas pour bien d’autres métiers “chez le boulanger”, “chez le garagiste”, etc. Si l’on souhaite absolument utiliser les prépositions au, aux ou à, il faudrait alors désigner un nom inanimé plutôt qu’une personne ou un nom propre : “Je vais déposer la voiture au garage.”, “Je vais chercher du pain à la boulangerie.”.

Pour comprendre pourquoi la langue française privilégie cet usage, il faut se souvenir qu’un coiffeur ou un boulanger exerçait le plus souvent son métier directement chez lui, si l’on remonte dans le temps. Aujourd’hui perçue comme une marque de respect, “chez” reste la forme à privilégier pour parler d’une personne ou d’une profession.

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“Pallier” ou “pallier à” ?

Voilà une autre faute de syntaxe qui est relativement courante en français. Lorsque l’on souhaite parler d’une compensation, d’une atténuation de quelque chose, il est possible d’utiliser le verbe “pallier” dans certaines situations. Alors écrit-on Pallier ou Pallier à ?

Écrire “pallier à” devient pour beaucoup une orthographe admise et juste alors que cela est bel et bien faux. Pallier est un verbe transitif direct, ce qui signifie qu’il doit toujours s’écrire sans préposition (à, etc.) et avec un COD.

Exemples : “Pour pallier le problème, nous allons prendre des mesures juridiques.”; “Je pallie mes lacunes en français grâce à des cours en ligne.

Nous pouvons d’ailleurs retrouver cette problématique pour “souscrire” et “souscrire à”. À nouveau, s’il s’agit d’un verbe transitif direct, il faut choisir l’orthographe sans la préposition à et avec un complément d’objet direct.

Exemples : “Il a souscrit un contrat auprès d’une banque concurrente.”. “Il faut souscrire un abonnement payant pour accéder à l’ensemble des programmes de Netflix.”.

erreur de syntaxe

“Censé” ou “sensé” ?

Ces adjectifs font régulièrement l’objet d’une confusion à l’écrit. À une lettre près, la signification est pourtant bien différente. La plupart du temps, c’est l’adjectif “censé” qui devrait être choisi dans une phrase puisqu’il est le seul à signifier “supposé” ou encore “présumé”, tout en étant suivi d’un verbe à l’infinitif.

Exemples : “Je suis censée lui rendre sa guitare dans l’après-midi.” ; “Il était censé venir me voir à 13h, mais il n’est jamais venu.” ; “Je suis déçu, ce film était censé être l’un des meilleurs de l’année.”.

Avec l’adjectif “sensé”, nous pouvons simplement signaler que quelqu’un ou que quelque chose a du bon sens ou non. Pour se souvenir de cette règle, et éviter de refaire la faute, il suffit de réaliser que “sensé” est un dérivé du mot “sens”.

Exemples : “Son jugement était complètement sensé dans cette affaire.” ; “Il préfère croire la science plutôt que les informations non vérifiées qui circulent sur Twitter. C’est un homme sensé.” ; “C’est tout à fait sensé de confier cet exercice délicat à des professionnels.”.

“Se rappeler de” ou “se rappeler” ?

Pour terminer cette liste de 5 erreurs de syntaxe à ne plus commettre, nous avons fait le choix de vous présenter la confusion qui perdure entre “se rappeler de” et “se rappeler”. En parlant de cela, cette faute ne vous rappelle-t-elle pas quelque chose ? Pallier, souscrire… voilà autant d’erreurs courantes qui se ressemblent dans la langue française.

Le verbe “se rappeler” est lui-aussi un transitif direct qui doit être combiné à un complément d’objet, sans aucune préposition. Il existe seulement trois exceptions à cette règle :

  • Se rappeler de + un pronom de la troisième personne (il, eux, etc.) ;
  • se rappeler de + un infinitif passé ;
  • se rappeler de + un infinitif désignant une action future.

Le reste du temps, il faut donc toujours utiliser “se rappeler” comme un verbe transitif direct. Attention à ne pas le confondre avec “se souvenir de” qui est un verbe transitif indirect.

Exemples : “Je me rappelle mes vacances passées en Guadeloupe.” ; “Elle se rappelle très bien ses années d’études en Belgique.” ; “Je ne me rappelle plus rien, j’ai vraiment tout oublié.”.

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter toutes nos ressources MerciApp. Vous trouverez bien d’autres cours et informations utiles sur l’orthographe et la grammaire. Notre correcteur pourra, de son côté, vous accompagner à chacun de vos écrits, en temps réel !

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Avatar de l'auteur Arthur Ollier

Passionné par les nouvelles technologies et toutes les opportunités qu’elles représentent, ma fibre pour l’entrepreneuriat m’a amené à créer 3 sociétés avant l’aventure MerciApp. La première a rapidement échoué, la seconde et la troisième ont toutes les deux été rachetées. Je suis aujourd’hui cofondateur et CEO de MerciApp. Nous avons l’ambition de créer la solution d’aide à la rédaction indispensable et leader incontesté dans la sphère francophone.