La réponse simple
On écrit « y a-t-il », avec deux traits d’union, de part et d’autre du t.
Exemple : Y a-t-il quelqu’un dans cette salle pour proposer une solution ?
Pourquoi n’écrit-on pas « y a t il » ?
Tout simplement parce que c’est imprononçable. Les traits d’union servent à lier les trois derniers éléments.
[cta-main]
Quand écrit-on « y a-t-il » ?
Dans une tournure interrogative ou lorsqu’on inverse le sujet et le verbe, on intercale un t de liaison, entre deux traits d’union, quand le verbe conjugué se termine par un a, ou se termine par un e ou un c non prononcés (soupira, mange, convainc) et les pronoms il, elle ou on. Ce t de liaison s’appelle un t euphonique qui facilite la prononciation.
Exemples :
Y a-t-il un espoir pour qu’il soit à l’heure aujourd’hui ?
Je crains qu’il ne soit encore en retard soupira-t-elle.
Mange-t-on ensemble à midi ?
Convainc-t-on pour autant sans un degré élevé de persuasion ?
Accepte-t-elle de l’accompagner ?
Exemples d’utilisation de « y a-t-il »
Y a-t-il une combinaison de plongée à ma taille ?
Y a-t-il du mal à vouloir dire la vérité ?
Pourquoi n’y a-t-il pas un moyen plus rapide pour obtenir le même résultat ?
Y a-t-il d’autres questions à l’ordre du jour ?
Combien y a-t-il de places encore disponibles ?
Synonymes et alternatives à « y a-t-il »
- voit-on,
- peut-on trouver,
- existe-t-il,
- se trouve-t-il
Confusion possible
L’expression verbale « y a-t-il » comporte bien deux traits d’union, avant et après le t.
Attention à ne pas oublier l’un d’entre eux en écrivant les formes fautives « y a t-il » ou « y a-t il ».
Attention également à ne pas glisser une apostrophe inutile dans les formes fautives : « y a-t’il » ou « y’a-t-il ».
Comment ne plus faire cette erreur ?
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Dans cette phrase, le « t » euphonique n’est pas correctement relié au verbe « a » qui le précède par un trait d’union.

